Un seul passage de camion égal à 10.000 voitures

camion à cinq essieux photographié à l'entrée d'une carrières BOUYER LEROUX, le 25 août 2015
camion à cinq essieux photographié à l’entrée d’une carrières BOUYER LEROUX, le 25 août 2015

Suivant un article sur le site de France Info (lire l’article), des études poussées, réalisées par une agence du Ministère des Transports du gouvernement des États Unis, révèle qu’un seul passage de camion égal à 10.000 voitures. On peut lire dans cet article :

…si l’on prend un poids lourd de 30 tonnes – roulant sur cinq essieux – et une voiture d’1,2 tonne – sur deux essieux : (6.000/600) à la puissance 4. Soit un total de 10.000, qui signifie que la structure de la chaussée s’use jusqu’à 10.000 fois plus vite avec un camion qu’avec une voiture.

Justement la société BOUYER LEROUX utilise pour le transport de l’argile des camions à cinq essieux (voir la photo ci-contre, prise à l’entrée d’une carrière BOUYER LEROUX, sur la voix publique, lors de notre visite à la Séguinière le 24 août 2015). En une seule journée, les habitants du Pays de Bray devraient supporter des dizaines de ces camions sur leurs routes.

Colette BERTRAND (maire de Sommery) lors de son conseil municipal du 15 juillet 2015, en présence du public, a bien dit que la commune ne disposait pas de fonds pour construire une éventuelle route d’accès à la gare depuis le carrefour où se situe le café de Sommery. Comment les communes du Pays de Bray feront-elles pour financer les coûts d’entretien beaucoup plus élevés et occasionnés par les camions des carrières ? Non seulement les communes accueillant les carrières seront impactées, mais aussi celles situées sur leur passage entre les carrières elles-mêmes et aussi l’usine ! Ce n’est pas un secret que les communes brayonnes ne roulent pas sur l’or. Qui payera ? Les contribuables qui subissent aussi les autres nuisances ? Faudra-t-il encore augmenter nos impôts locaux pour financer ces dégâts.

Malheureusement, ces études n’ont pas évalué les effets néfastes provoqués par les vibrations des passages de camions sur les maisons en bord de route et le stress exercé sur les habitants de ces maisons à long terme.