Archives pour la catégorie Questions issues d’échanges avec vous

Dans cette catégorie vous trouvez des réponses aux questions reçues ou interceptées par notre association.

Communiqué de presse des trois associations s’opposant aux carrières et à la briqueterie

Notre association a comme habitude de chercher le contact tant auprès des élus, administrations, associations écologistes (A.R.B.R.E., Plante de Fruits Brayons, l’A.B.D…), décideurs, intéressés ou encore la préfecture. Dans ce but, nous avons initié un communiqué de presse signé par les trois associations s’opposant aux carrières et à la briqueterie au Pays de Bray (projet industriel proposé par la société BOUYER LEROUX).

Ce document, dont vous trouverez copie de l’original ci-dessous (cliquez dessus pour l’agrandir), reflète la volonté et la détermination des trois associations de s’opposer avec tous les moyens disponibles à la réalisation de ce projet privé créant d’innombrables nuisances à des milliers d’habitants du Pays de Bray.

Communiqué signé par les présidents des associations
Communiqué signé par les présidents des associations

Les trois associations signataires sont Notre Terre (Mésangueville), Anti Carrière en Bray (Sainte Geneviève en Bray) et Non aux Carrières et Briqueteries en Bray.

Un seul passage de camion égal à 10.000 voitures

camion à cinq essieux photographié à l'entrée d'une carrières BOUYER LEROUX, le 25 août 2015
camion à cinq essieux photographié à l’entrée d’une carrières BOUYER LEROUX, le 25 août 2015

Suivant un article sur le site de France Info (lire l’article), des études poussées, réalisées par une agence du Ministère des Transports du gouvernement des États Unis, révèle qu’un seul passage de camion égal à 10.000 voitures. On peut lire dans cet article :

…si l’on prend un poids lourd de 30 tonnes – roulant sur cinq essieux – et une voiture d’1,2 tonne – sur deux essieux : (6.000/600) à la puissance 4. Soit un total de 10.000, qui signifie que la structure de la chaussée s’use jusqu’à 10.000 fois plus vite avec un camion qu’avec une voiture.

Justement la société BOUYER LEROUX utilise pour le transport de l’argile des camions à cinq essieux (voir la photo ci-contre, prise à l’entrée d’une carrière BOUYER LEROUX, sur la voix publique, lors de notre visite à la Séguinière le 24 août 2015). En une seule journée, les habitants du Pays de Bray devraient supporter des dizaines de ces camions sur leurs routes.

Colette BERTRAND (maire de Sommery) lors de son conseil municipal du 15 juillet 2015, en présence du public, a bien dit que la commune ne disposait pas de fonds pour construire une éventuelle route d’accès à la gare depuis le carrefour où se situe le café de Sommery. Comment les communes du Pays de Bray feront-elles pour financer les coûts d’entretien beaucoup plus élevés et occasionnés par les camions des carrières ? Non seulement les communes accueillant les carrières seront impactées, mais aussi celles situées sur leur passage entre les carrières elles-mêmes et aussi l’usine ! Ce n’est pas un secret que les communes brayonnes ne roulent pas sur l’or. Qui payera ? Les contribuables qui subissent aussi les autres nuisances ? Faudra-t-il encore augmenter nos impôts locaux pour financer ces dégâts.

Malheureusement, ces études n’ont pas évalué les effets néfastes provoqués par les vibrations des passages de camions sur les maisons en bord de route et le stress exercé sur les habitants de ces maisons à long terme.

Le conseil municipal de Sommery déstabilisé

Lors du conseil municipal du 15 juillet 2015, de multiples intervenants dans le public ont posé la question aux membres du conseil et au maire : « Quel est l’intérêt de la commune dans la réalisation de carrières et d’une briqueterie et les membres du conseil municipal ont-ils un intérêt personnel dans l’affaire ? » Tout d’abord c’était le silence total et il a fallu revenir plusieurs fois sur la question pour que le maire de Sommery, Colette Bertrand, lâche « une trentaine d’emplois ».

Il faut savoir que le conseil municipal de Sommery avait été approché par la société BOUYER LEROUX au préalable et qu’elle avait invité les membres à visiter l’usine à Cholet ainsi que des carrières. Un des points de l’ordre du jour était d’ailleurs le récit de cette visite par différents membres du conseil.