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Convocation d’assemblée générale extraordinaire

Le président de l’Association NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY a décidé de convoquer une assemblée générale extraordinaire.

De ce fait, nous invitons nos adhérents à jour de cotisation à une assemblée générale extraordinaire qui aura lieu le 08 juin 2023 à 18 heures au siège de l’association qui se situe 1426, chemin d’Atteville à Sommery (76440).

L’ordre du jour est le suivant :

  1. Validation des comptes
  2. Élection des membres du bureau
  3. Vote de la modification des statuts

IMPORTANT ! Conformément aux statuts en vigueur, seuls les adhérents à jours de cotisations de plus de 6 mois depuis la date du 08 juin 2023 auront le droit de participer au vote.

Christophe MARSILLE
Président

Cette convocation est également affichée au siège de l’association.

BONNE NOUVELLE ! Bouyer-Leroux abandonne son projet de carrières et de briqueterie en Pays de Bray

Chères adhérentes, chers adhérents, chers concitoyens,

Malgré les pronostics de certains oiseaux de mauvaise augure et d’autres franchement pessimistes concernant le projet Bouyer-Leroux, il semble que nos actions pendant ces presque trois années aient porté leurs fruits :

  • Engagement de Corinne Lepage via son cabinet Huglo-Lepage
  • Visites individuelles de nombreux maires et députés de la région
  • Visites du précédent président de région et du staff du président de région actuel
  • Mises en garde des associations locales pour la protection de l’environnement compte tenu de leurs attitudes très ambiguës
  • Procédures auprès des organismes concernés (SAFER, CADA, communes, communauté de communes…)
  • Réunions publiques d’information pour la population dans beaucoup de communes touchées ou visées
  • Tractages dans les boîtes aux lettres des communes faisant l’objet du projet
  • Affichage de nos panneaux de contestation sur les maisons des membres
  • Communication avec la presse écrite et la télévision
  • Stands publics d’information.

C’est avec un grand plaisir que je peux vous annoncer aujourd’hui que l’industriel BOUYER-LEROUX, instigateur de ce projet dévastateur pour le Pays de Bray a organisé jeudi, 19 octobre 2017, une réunion avec des maires de communes concernées et des journalistes, pour annoncer sa décision d’abandonner son projet de création de multiples carrières et d’une usine de briques.

Cela dit, il nous incombe de rester extrêmement vigilants pour l’avenir par rapport à cette décision qui ne veut pas dire que l’industriel n’essayera pas de réitérer son projet dans quelques années !

À ce titre, je proposerai, en tant que président, à l’assemblée générale extra-ordinaire prochaine de mettre les fonds récoltés jusqu’à présent en réserve (les termes exacts restent à étudier avec nos juristes et vous seront proposés lors de cette assemblée) afin d’être parés dans le cas où BOUYER-LEROUX ou tout autre industriel aurait la mauvaise idée de remettre le beau Pays de Bray à nouveau en danger. La date de cette assemblée vous sera communiquée prochainement.

Nous transmettrons également une demande à la SAFER par courrier recommandé pour connaître le délai dans lequel elle remettra les terrains préemptés pour ce projet industriel à la vente pour acquisition par les agriculteurs locaux.

Nous vous joignons en bas de ce message le lien vers l’article paru dans Paris-Normandie témoignant de cette décision et dans lequel Colette Bertrand, maire de Sommery, s’obstine à répéter que cette décision serait dommageable pour l’emploi dans la région. Pourtant, nous avons démontré dans toutes nos réunions publiques et le dossier de plus 80 pages que nous avons laissé à chaque politique ainsi que sur notre site Internet, que le bilan emploi, c’est-à-dire le nombre d’emplois créés par BOUYER LEROUX moins le nombre d’emplois détruits à cause de la suppression de surfaces agricoles, d’emplois dans le tourisme local, de projets de création d’entreprises ou d’autres emplois (voir témoignages sur notre site Internet) etc., était largement NÉGATIF. Le mirage de la création d’emploi par ce projet ne veut visiblement pas se dissiper.

Le projet BOUYER-LEROUX avait bloqué en grande partie le marché de l’immobilier sur les communes touchées et visées, voire même au-delà. Certaines ventes immobilières ont été annulées et d’autres ont été uniquement rendues possibles en consentant des rabais importants sur la valeur des biens. Afin de débloquer le marché de l’immobilier et permettre à nos concitoyens de céder éventuellement un bien dans notre jolie région et motiver les acquéreurs potentiels, nous recommandons à nos membres de retirer pour l’instant nos panneaux de contestation de leurs maisons, mais de les préserver précieusement, au cas où il faudrait recommencer le combat. Ces panneaux représentent un coût et leur préservation constitue une future économie pour l’association.

Pour finir, l’ensemble du bureau souhaite remercier chacun de nos adhérents et sympathisants pour leur soutien, peu importe s’il était financier et/ou physique et/ou intellectuel. L’effort de chacun de nous a mené à ce résultat extrêmement positif pour le Pays de Bray. Merci !

Cordialement,

Christophe MARSILLE
Non aux Carrières et Briqueterie en Bray

Cliquez ici pour visionner l’article dans Paris-Normandie
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Lettre ouverte au Maire de Forges les Eaux, Michel Lejeune concernant ses propos sur France 3 Normandie

 

Mairie
Monsieur Michel LEJEUNE
37, place Brévière

76440 FORGES LES EAUX

Sommery, le 07.07.17

 

LETTRE RECOMMANDÉE A/R / LETTRE OUVERTE
Propos tenus sur France 3 Normandie le 28.06.17


Monsieur LEJEUNE,

Votre intervention dans le journal télévisé de France 3 Normandie du 28 juin 2017, nous amène à vous répondre et à vous interroger sur plusieurs points.

Voici une transcription de votre déclaration concernant le projet de carrières gigantesques dans le Pays de Bray prévu par l’industriel BOUYER LEROUX :

« A Forges par exemple, il y avait au dix-neuvième siècle trois usines de fabrication de briques. Ce n’est pas quelque chose de nouveau. C’est recréer une briqueterie dans le pays de Bray. C’est créer une quarantaine d’emplois et puis des emplois qui ne sont pas obligatoirement des emplois avec beaucoup de formation. Pour nous, c’est essentiel quand même. »

  1. Vous parlez du 19e siècle.
    Nous sommes DEUX siècles plus tard et les intérêts et la conscience collective sont différents. Dans les années 1800, il y avait des hommes avec des pelles et des brouettes, pas d’engins mécaniques, ni de camions aussi puissants, mais des charrettes tirées par des chevaux. Avec ce projet, on envisage une capacité d’extraction de 200.000 tonnes.
    A cette époque, il n’y avait pas de tourisme.
  2. Les briqueteries et les carrières étaient à taille humaine et à une échelle beaucoup plus petite comparée à celle de l’usine envisagée. L’usine à elle seule doit faire plus de 10 hectares et il s’agit d’exploiter de multiples carrières de plusieurs dizaines d’hectares chacune. Le projet Bouyer Leroux est pharaonique comparé à l’activité des briqueteries du 19e siècle. Vous semblez avoir perdu le sens des surfaces et des volumes. L’activité de Bouyer Leroux n’a rien à voir avec la tradition du Pays de Bray. Cela représente une lourde industrialisation d’une région avec seulement quelques dizaines d’emplois à la clé.
  3. Vous évoquez la création de 40 emplois.
    Il y a encore quelques mois, lors de notre entrevue dans votre bureau de Forges les Eaux, vous nous indiquiez la création de 90 emplois. D’où sortez-vous ce nouveau chiffre revu à la baisse puisque le projet n’a pas encore été déposé ?
    Compte tenu du niveau d’automatisation des usines de briqueteries de dernière génération, ce chiffre paraît toujours trop élevé.
  4. Vous précisez également qu’il s’agit d’emplois qui ne nécessitent « pas beaucoup de formation ».
    Selon vous, les Brayons aspireraient-ils majoritairement aux emplois de bas niveau, mais d’où viendraient alors les « cerveaux » pour les diriger ?
    Ce serait faire preuve d’un grand mépris pour vos administrés et ceux des autres communes.
    Vous ne pouvez donner aucune garantie sur la quantité et la qualité d’emplois réellement créés puisque l’industriel a comme habitude de transférer des salariés d’autres sites suivant ses besoins pour éventuellement reclasser du personnel.
    De plus, « pas beaucoup de formation » veut dire automatiquement pas beaucoup de salaire.
  5. Vous semblez ignorer que les salariés de briqueteries sont soumis à des contrôles plus sévères en matière de prévention de maladies pulmonaires. Compte tenu des risques auxquels ils sont exposés (poussière de silice et métaux lourds), des tests respiratoires réguliers sont nécessaires et des radiographies thoraciques peuvent s’imposer.
  6. Quelles sont toutes les motivations qui vous poussent avec d’autres élus tels que le maire de Neufchâtel en Bray, Xavier Lefrançois ou encore le maire de Sommery, Colette Bertrand, à soutenir ce projet ?
    Combien d’emplois avez-vous créés ? Combien de projets avez-vous soutenus, financés dans le tourisme et autres activités non polluantes, non-destructrices de l’environnement les dernières décennies avec des fonds régionaux, nationaux voire européens ?
    Votre soutien au projet de l’industriel BOUYER LEROUX, va tout à fait à l’encontre de ces investissements et initiatives. Il anéantit le travail accompli dans le passé.
  7. Il est facile de prendre une telle position quand sa propre commune n’est pas concernée. C’est différent pour les autres élus, car il leur faudra réfléchir aux conséquences dans les urnes.

Votre comportement qui manque franchement de vision à long terme pour un développement durable de notre région, est un défi à relever pour nos élus.

Avec votre attitude, vous privilégiez une politique des siècles passés qui est erronée et qui n’a fait que détruire l’environnement et détériorer l’espace vital de l’homme. Ces temps sont révolus.

Veuillez agréer, Monsieur LEJEUNE, nos salutations distinguées.

Christophe MARSILLE
Président
Pour le bureau de l’association

Découverte et sauvegarde du Pays de Bray

Face au projet de briqueterie et de carrières par la société Bouyer-Leroux, l’association Non aux Carrières et Briqueterie en Bray vous propose 3 randonnées pédestres d’information et de découverte du patrimoine naturel et historique local pour voir les sites convoités par le groupe industriel BOUYER LEROUX.

Tout en marchant, vous pourrez découvrir précisément les espaces visés pour la briqueterie et les carrières et discuter avec les intervenants. Ils évoqueront les impacts du projet sur les richesses locales : le paysage particulier de la boutonnière brayonne, les ressources agricoles durables, la biodiversité ordinaire et remarquable, le petit patrimoine historique et archéologique, la ressource en eau…

Les randonnées sont ouvertes et accessibles à tous, enfants et adultes, et gratuites. Se déroulant depuis les voies publiques et les chemins ruraux, il est souhaitable de se munir d’un gilet jaune S.V.P.

La première randonnée aura lieu le 26 juin à Sommery. Rendez-vous à 9 h30 devant la mairie. Parcours de 6,5 km. Durée : 2h30 à 3 heures environ en comptant des arrêts pour observer et échanger en toute convivialité.

Possibilité de pique-niquer ensemble à l’issue de la randonnée (chacun amène son casse-croute).

Deux autres randonnées sont proposées : le 25 septembre sur la commune de la Ferté – Saint-Samson et le 16 octobre sur la commune de Sainte-Geneviève.

Pour une meilleure organisation, merci de réserver au préalable en téléphonant au 06.24.14.56.96

Ignorance, mauvaise foi et incompétence à la Mairie de Sommery ?

Notre association Non aux Carrières et Briqueteries en Bray cherche depuis son premier jour d’existence le contact avec les élus, mairies et institutions du Pays de Bray. Dans ce cadre nous avons sollicité un entretien avec la Mairie de Sommery.

Après le conseil municipal du 15 juillet 2015 à la Mairie de Sommery (lire cet article ), notre réunion publique du 10 septembre 2015 à laquelle assistait la quasi-totalité du conseil municipal de Sommery et notamment Colette BERTRAND (Maire), nous estimons que nous avions laissé suffisamment de temps au conseil municipal de Sommery pour prendre des renseignements sur le projet de carrières en dehors de ceux, déjà très nombreux, fournis lors de notre réunion publique citée ci-dessus.

Pour mémoire, le conseil municipal de Sommery est au courant de cette affaire depuis bien plus longtemps et a effectué une visite guidée au printemps 2015 du site de la société BOUYER LEROUX à Cholet (instigatrice du projet) (lire cet article).

Ceci est le compte rendu de l’entrevue ayant eu lieu le 26 novembre 2015 à la Mairie de Sommery.

Personnes présentes du conseil municipal de la Mairie de Sommery :

  • Colette BERTRAND (Maire)
  • Didier CARON (Adjoint au Maire)
  • Jean William MONNOYE (Adjoint au Maire)

Personnes présentes de notre association :

  • Christophe MARSILLE (Président)
  • Marie Jeanne JOCHEM (Secrétaire adjointe)

Colette BERTRAND a confirmé avoir rencontré Madame la Sous-Préfète qui lui aurait précisé que le volet emploi serait déterminant dans la décision prise par ses services et qu’actuellement, on ne pourrait pas enfouir des déchets dans le département, mais les lois pourraient être changées.

La Maire de Sommery nous a informés qu’elle ne prendrait pas une décision officielle pour le moment et a ajouté : « comment être contre un projet qui apportera 60 emplois directs et indirects pour l’usine et l’ensemble des carrières » et « je pourrais dire que j’ai créé des emplois » alors qu’elle-même avait annoncé lors du conseil municipal du 15 juillet une trentaine d’emplois. Vous constaterez que le chiffre a maintenant doublé ! PAR CONTRE, il est fort curieux d’apprendre de sa bouche que l’usine ne fournirait maintenant plus TOUT LE NORD DE L’EUROPE (comme elle a pu aussi l’annoncer lors du même conseil municipal, en présence du public), mais LE NORD DE LA FRANCE ET LA RÉGION PARISIENNE. Il est encore plus extraordinaire d’observer que le nombre d’emplois double alors que le marché potentiel a réduit comme une peau de chagrin !

Nous avons alors argumenté en terme de bilan emploi, c’est à dire : le nombre d’emplois hypothétique, promis par le projet industriel moins les emplois supprimés directement ou indirectement par ce même projet, moins les personnels transférés depuis d’autres sites BOUYER LEROUX. Colette BERTRAND a tout de même évoqué qu’une « quinzaine d’emplois » serait détruite. C’est un chiffre qui nous semble bien trop optimiste, car si vous ne prenez que l’exploitation de Madame HUE ciblée, l’exploitation de Monsieur LAINÉ (voir son attestation) et les deux emplois qu’il projetait de créer, on arrive déjà à une dizaine d’emplois supprimés sur le secteur de Sommery et sans tenir compte des emplois indirects que ces exploitations font vivre.

Dans ce contexte, nous avons argumenté qu’il y aura beaucoup plus de suppressions d’emplois rien que dans le tourisme (sans tenir compte des exploitations agricoles supprimées par la préemption des surfaces de terrain).

Jean William MONNOYE nous a sans hésitation répondu : « il n’y a pas de tourisme dans le Pays de Bray ». Colette BERTRAND et Didier CARON ne se sont nullement opposés à ces dires.

Le danger que les carrières se transforment en décharges a également été balayé d’un revers de main par Jean William MONNOYE, puisqu’il disait : « il n’y aura pas de trous à remplir avec des déchets, car ils raseront tout simplement les collines. » Là non plus, pas la moindre opposition de Colette BERTRAND ou Didier CARON ! Ces représentants du conseil municipal semblent oublier qu’il y a aussi des sites ciblés se trouvant dans des creux, comme cela est le cas pour Sainte Geneviève en Bray. Ils s’en moquent peut-être. Colette BERTRAND nous a produit un courrier en provenance de la société BOUYER LEROUX, promettant qu’ils ne pratiqueront pas d’enfouissement de déchets en Pays de Bray, sauf qu’un tel document n’est tout d’abord pas une assurance incontournable contre la transformation des carrières vides en décharges. Il suffira tout simplement d’une nouvelle société (peut-être spécialement créée à cet effet par BOUYER LEROUX ou quelqu’un d’autre) dont l’objet sera la création de décharges, si le besoin ou l’envie se fait sentir. Les déchets voyagent parfois très loin et pourront même venir d’autres régions. Dans quelques dizaines d’années, lorsque ces trous béants défigureront le Pays de Bray, les représentants BOUYER LEROUX, mais aussi les politiques auront changé. Ces nouvelles personnes tiendront-elles toujours le même discours ? Le Pays de Bray pourra alors devenir une grande poubelle ! Fini les beaux paysages, la faune et la flore extraordinaires de ses contrées. Nous vous rappelons que BOUYER LEROUX possède déjà au moins deux sociétés de traitement de déchets. Et puis, que vaut la signature d’une société ayant été condamnée pour entente sur les prix ou rachat d’une société mise en péril (lire l’article et le rapport de l’autorité de la Concurrence) ?

Sur la question des pertes de valeurs immobilières occasionnées à des milliers d’habitants du Pays de Bray, Jean William MONNOYE nous a répondu que chacun des propriétaires n’avait qu’à négocier avec BOUYER LEROUX directement pour se faire indemniser.  CELA IMPLIQUE INDIRECTEMENT QUE LA DÉCOTE IMMOBILIÈRE N’EST FINALEMENT PLUS RÉFUTÉE ET RECONNUE PAR COLETTE BERTRAND ET DIDIER CARON puisqu’ils ne se sont pas non plus opposés à ces propos. Il est toutefois scandaleux de voir que des élus comme Colette BERTRAND ou des membres du conseil municipal de Sommery prennent les intérêts de la grande majorité des administrés tellement à la légère. Pire, ils pensent encore moins à les défendre.

En bonne politicienne, Colette BERTRAND a conclu que le conseil municipal de Sommery ne donnera pas un avis avant d’avoir reçu un projet officiel. Elle est restée totalement floue, si elle parlait là de l’étude d’impact, de l’enquête publique ou autres puisque l’instigateur BOUYER LEROUX excelle dans la NON COMMUNICATION DE DÉTAILS PRÉCIS SUR CE PROJET. Nous n’avons pas manqué de rappeler à Colette BERTRAND, Didier CARON et Jean William MONNOYE qu’il sera alors bien trop tard pour réagir ou s’opposer à ce projet et que leur attitude facilitait grandement l’avancement de l’industriel.

N’oubliez pas :

  • Ceux qui ne sont pas contre le projet le soutiennent directement ou indirectement par leur absence de prise de position. Posez-vous la question, lors d’un tel comportement, s’il s’agit là d’ignorance, de mauvaise foi, d’incompétence ou de dissimulation d’informations.
  • Notre association était capable de découvrir en deux mois un très grand nombre d’informations très compromettantes au sujet de l’instigateur du projet alors que des élus semblent les ignorer.

A cette occasion, nous avons également remis à Colette BERTRAND un dossier de plus de 80 pages contenant une annexe très complète avec des copies de documents officiels afin de prouver la véracité et le fondement de nos arguments (et notamment concernant la décision de l’autorité de la Concurrence cité plus haut).

Une vraie décote immobilière sans rapport avec l’économie générale

La réalisation du projet BOUYER LEROUX Progress-Chart-Loss-800pxde créer de nombreuses carrières de plusieurs dizaines d’hectares chacune, d’une usine de briques et le risque que les carrières vides se transforment en décharge plus tard, aurait un impact négatif terrible sur la valeur immobilière des propriétés, même à plusieurs kilomètres des carrières, décharges et de l’usine. Une vraie décote immobilière sans rapport avec l’économie générale serait incontournable.

Une étude scientifique et indépendante de la London School of Economics (université Londonienne réputée en matière d’études économiques) ne laisse aucun doute sur l’impact dévastateur des éoliennes sur la valeur des maisons.

Nous vous rappelons que des études scientifiques sont menées en écartant tout effet extérieur qui pourrait influencer le résultat recherché afin de garantir la comparabilité des chiffres obtenus en toute circonstance. En clair, cela veut dire que les décotes ci-dessous s’appliqueront EN PLUS des effets d’un marché immobilier déjà en baisse.

Menée sur douze ans et comprenant un million de foyers, ces recherches révèlent :

  • une perte de 11 % de la valeur immobilière à une distance de 2 km
  • une perte de 3 % de la valeur immobilière à une distance de 4 km.

Compte tenu des nuisances bien plus nombreuses et graves provoquées par des carrières (voire décharges plus tard) et des usines, il faut être borné pour ne pas comprendre que la décote immobilière en cas de réalisation des carrières et briqueteries par BOUYER LEROUX (sans oublier le risque de transformation des carrières en décharge par la suite) sera bien plus élevée. Le témoignage de l’habitante de Sainte Geneviève lors du conseil municipal du 15 juillet à Sommery nous reste toujours en mémoire. Elle avait affirmé avoir perdu, déjà maintenant, 30 % sur la valeur de sa maison.

Pour les fervents défenseurs de la théorie que le projet BOUYER LEROUX ne provoquera pas une décote immobilière considérable, ils n’auront plus qu’à se poser la question s’ils sont prêts à acheter à côté ou à proximité d’une carrière, décharge ou usine.

Si vous souhaitez approfondir ce sujet, nous vous suggérons de lire l’article sur explorimmo.com.

Réunion publique à Sommery à salle comble

NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY avait organisé le jeudi dernier, 10 septembre, dans la salle des fêtes de Sommery une réunion publique.REUNION PUBLIQUE 10 09 SALLE 5

L’objet de cette réunion était la diffusion d’informations cruciales sur le sujet auprès des citoyens brayons puisque BOUYER LEROUX ne laisse transpirer que quelques informations par-ci, par-là, sans jamais rentrer dans les détails.

Dans une vidéoprojection très détaillée assortie de photos, l’association a clairement expliqué pourquoi ce projet met en danger gravement la prospérité de l’économie locale malgré quelques dizaines d’emplois promises par la société BOUYER LEROUX. On a pu y découvrir non seulement les impacts néfastes déjà ressentis dans le domaine de l’immobilier (blocage des ventes sur les communes actuellement visées et pertes de valeurs immobilières considérables pour les habitants), mais aussi les effets négatifs futurs sur le tourisme et l’agriculture dans la multitude de communes touchées ainsi que celles situées sur les chemins de transits des camions transportant l’argile et les briques.

Les informations présentées lors de l’exposé se basaient toutes sur des sources sérieuses, tels que le ministère des transports du gouvernement des États-Unis, l’INSEE, la DRAAF, des préfectures ou encore des cours de justice. L’association a particulièrement appuyé sur sa volonté de fournir exclusivement des informations en provenance de sources respectables. La présentation en était truffée.

L’existence d’au moins une déchetterie au nom de la société BOUYER LEROUX a aussi fait l’objet de la présentation. On pouvait y voir des photos très explicites de cette ancienne carrière transformée en décharge de déchets ménagers (arrêté préfectoral datant de 1979). Nous avons apporté la preuve que c’est une décharge qui est toujours en exploitation et cela depuis 36 ans maintenant.

NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY a su rassembler plus de deux cents personnes comprenant des membres du conseil municipal et des administrés de Sommery aussi bien que des habitants et maires de communes aux alentours. A l’issue de cette réunion, qui s’est déroulée dans le plus grand calme sur un ton cordial et respectueux, le public a pu poser ses questions (y compris les PRO-carrières). Par ailleurs, Madame la Maire de Fontaine en Bray a pris la parole et s’est dite « surprise de ne pas être au courant concernant les carottages sur le territoire de sa commune et qu’elle espère que NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY la tiendrait informée, car elle était opposée à un tel projet. ». D’autres, comme un important investisseur sur Sommery, Bruno LAINÉ, a exprimé son mécontentement et a dit « qu’il n’aurait pas investi autant ici, s’il avait su tout cela avant ».

Pour connaître l’envergure du projet, les communes visées et rester informé sur la progression des investigations de l’association et des éléments probants, consultez régulièrement www.non-aux-carrieres-en-bray.org ou rendez-vous à une des permanences régulières indiquées dans la rubrique « contact ».

La piste de l’enfouissement de déchets ménagers se confirmerait ?

Le lundi, 24 août 2015, nous nous sommes rendus à La Séguinière (49) pour visiter les environs du siège de la société BOUYER LEROUX et des carrières à proximité. En interrogeant des riverains, nous avons eu plusieurs fois des plaintes de mauvaises odeurs.

Panneau à l'entrée avec la date de l'arrêté préfectoral
Panneau à l’entrée avec la date de l’arrêté préfectoral, vue prise le 24 août 2015

En cherchant sur une des routes longeant la briqueterie quelques kilomètres plus loin, nous avons alors découvert une décharge au nom de BOUYER LEROUX (voir les photos, cliquez pour agrandir). Vous constaterez que l’arrêté préfectoral de cette décharge date de 1979 et qu’elle est toujours exploitée, alors que Colette BERTRAND, maire de Sommery avait indiqué lors du conseil municipal du 15 juillet 2015 que BOUYER LEROUX lui avait assuré ne plus pratiquer l’enfouissement de déchets. De cette manière, ils gagnent deux fois, à l’extraction et lors de la reconstitution des volumes… Il faudrait être naïf pour croire qu’un industriel abandonnerait un profit pour le remplacer par des coûts de remblayage avec des matériaux naturels.

Déchetterie de Bouyer Leroux à la Séguinière (49)
Décharge de Bouyer Leroux à la Séguinière (49), vue prise le 24 août 2015

En nous approchant sur la route, nous avons pu constater des odeurs nauséabondes de méthane et de décharge. Ces nuisances olfactives étaient tellement pénétrantes que l’on pouvait les sentir jusque dans l’habitacle de la voiture avec les fenêtres fermées. IMPORTANT !! Ces odeurs étaient extrêmement importantes, malgré les vents très violents qui régnaient et les précipitations de pluie ayant précédé ce jour là (conditions climatiques vérifiables auprès des services météorologiques).

L’exploitation dure encore 36 ans après l’arrêté préfectoral initial l’autorisant. Cela veut dire que nous aurions d’abord des dizaines d’années de pollution visuelle (sans compter les autres nuisances pour la faune et flore…) et pour finir des dizaines d’années de nuisances olfactives sans compter les risques supplémentaires pour les nappes phréatiques. Chacun sait que les citoyens ne sont pas toujours suffisamment disciplinés pour ne pas jeter ici et là des piles électriques ou des produits dangereux et toxiques dans leurs poubelles ménagères… C’est cet avenir là que vous souhaitez pour notre région et vos enfants et petits enfants ?

Déchets et oiseaux sur la déchetterie de Bouyer Leroux à la Séguinière (49)
Déchets et oiseaux sur la décharge de Bouyer Leroux à la Séguinière (49), vue prise le 24 août 2015

Léo Kouper le célèbre affichiste donne son opinion

Léo Kouper avec son affiche pour NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY
Léo Kouper avec son œuvre

Le célèbre Léo Kouper, affichiste, ne cache pas son opposition en offrant une affiche choc à l’association NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY. Téléchargez-là au format A3 ou au format A4 dès maintenant afin que vous aussi puissiez afficher votre opposition. Encore un grand MERCI à Monsieur Kouper.

Le maire de Sommery suggère aux membres du conseil de passer sous silence ?

Lors de la réunion publique, organisée le 17 juillet par et dans la Mairie de Sainte Geneviève en Bray au sujet du projet de multiples carrières en création, il a été évoqué que Madame BERTRAND, Maire de Sommery, aurait suggéré aux membres de son conseil municipal de ne pas communiquer sur un éventuel projet de carrière ou d’usine à Sommery et de garder le silence vis à vis de la population.

Plusieurs membres du conseil municipal de  Sommery étaient présents lors de cette réunion publique à Sainte Geneviève en Bray et AUCUN n’a contesté ces dires.