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Réunion publique à Sommery à salle comble

NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY avait organisé le jeudi dernier, 10 septembre, dans la salle des fêtes de Sommery une réunion publique.REUNION PUBLIQUE 10 09 SALLE 5

L’objet de cette réunion était la diffusion d’informations cruciales sur le sujet auprès des citoyens brayons puisque BOUYER LEROUX ne laisse transpirer que quelques informations par-ci, par-là, sans jamais rentrer dans les détails.

Dans une vidéoprojection très détaillée assortie de photos, l’association a clairement expliqué pourquoi ce projet met en danger gravement la prospérité de l’économie locale malgré quelques dizaines d’emplois promises par la société BOUYER LEROUX. On a pu y découvrir non seulement les impacts néfastes déjà ressentis dans le domaine de l’immobilier (blocage des ventes sur les communes actuellement visées et pertes de valeurs immobilières considérables pour les habitants), mais aussi les effets négatifs futurs sur le tourisme et l’agriculture dans la multitude de communes touchées ainsi que celles situées sur les chemins de transits des camions transportant l’argile et les briques.

Les informations présentées lors de l’exposé se basaient toutes sur des sources sérieuses, tels que le ministère des transports du gouvernement des États-Unis, l’INSEE, la DRAAF, des préfectures ou encore des cours de justice. L’association a particulièrement appuyé sur sa volonté de fournir exclusivement des informations en provenance de sources respectables. La présentation en était truffée.

L’existence d’au moins une déchetterie au nom de la société BOUYER LEROUX a aussi fait l’objet de la présentation. On pouvait y voir des photos très explicites de cette ancienne carrière transformée en décharge de déchets ménagers (arrêté préfectoral datant de 1979). Nous avons apporté la preuve que c’est une décharge qui est toujours en exploitation et cela depuis 36 ans maintenant.

NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY a su rassembler plus de deux cents personnes comprenant des membres du conseil municipal et des administrés de Sommery aussi bien que des habitants et maires de communes aux alentours. A l’issue de cette réunion, qui s’est déroulée dans le plus grand calme sur un ton cordial et respectueux, le public a pu poser ses questions (y compris les PRO-carrières). Par ailleurs, Madame la Maire de Fontaine en Bray a pris la parole et s’est dite « surprise de ne pas être au courant concernant les carottages sur le territoire de sa commune et qu’elle espère que NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY la tiendrait informée, car elle était opposée à un tel projet. ». D’autres, comme un important investisseur sur Sommery, Bruno LAINÉ, a exprimé son mécontentement et a dit « qu’il n’aurait pas investi autant ici, s’il avait su tout cela avant ».

Pour connaître l’envergure du projet, les communes visées et rester informé sur la progression des investigations de l’association et des éléments probants, consultez régulièrement www.non-aux-carrieres-en-bray.org ou rendez-vous à une des permanences régulières indiquées dans la rubrique « contact ».

Un seul passage de camion égal à 10.000 voitures

camion à cinq essieux photographié à l'entrée d'une carrières BOUYER LEROUX, le 25 août 2015
camion à cinq essieux photographié à l’entrée d’une carrières BOUYER LEROUX, le 25 août 2015

Suivant un article sur le site de France Info (lire l’article), des études poussées, réalisées par une agence du Ministère des Transports du gouvernement des États Unis, révèle qu’un seul passage de camion égal à 10.000 voitures. On peut lire dans cet article :

…si l’on prend un poids lourd de 30 tonnes – roulant sur cinq essieux – et une voiture d’1,2 tonne – sur deux essieux : (6.000/600) à la puissance 4. Soit un total de 10.000, qui signifie que la structure de la chaussée s’use jusqu’à 10.000 fois plus vite avec un camion qu’avec une voiture.

Justement la société BOUYER LEROUX utilise pour le transport de l’argile des camions à cinq essieux (voir la photo ci-contre, prise à l’entrée d’une carrière BOUYER LEROUX, sur la voix publique, lors de notre visite à la Séguinière le 24 août 2015). En une seule journée, les habitants du Pays de Bray devraient supporter des dizaines de ces camions sur leurs routes.

Colette BERTRAND (maire de Sommery) lors de son conseil municipal du 15 juillet 2015, en présence du public, a bien dit que la commune ne disposait pas de fonds pour construire une éventuelle route d’accès à la gare depuis le carrefour où se situe le café de Sommery. Comment les communes du Pays de Bray feront-elles pour financer les coûts d’entretien beaucoup plus élevés et occasionnés par les camions des carrières ? Non seulement les communes accueillant les carrières seront impactées, mais aussi celles situées sur leur passage entre les carrières elles-mêmes et aussi l’usine ! Ce n’est pas un secret que les communes brayonnes ne roulent pas sur l’or. Qui payera ? Les contribuables qui subissent aussi les autres nuisances ? Faudra-t-il encore augmenter nos impôts locaux pour financer ces dégâts.

Malheureusement, ces études n’ont pas évalué les effets néfastes provoqués par les vibrations des passages de camions sur les maisons en bord de route et le stress exercé sur les habitants de ces maisons à long terme.

La piste de l’enfouissement de déchets ménagers se confirmerait ?

Le lundi, 24 août 2015, nous nous sommes rendus à La Séguinière (49) pour visiter les environs du siège de la société BOUYER LEROUX et des carrières à proximité. En interrogeant des riverains, nous avons eu plusieurs fois des plaintes de mauvaises odeurs.

Panneau à l'entrée avec la date de l'arrêté préfectoral
Panneau à l’entrée avec la date de l’arrêté préfectoral, vue prise le 24 août 2015

En cherchant sur une des routes longeant la briqueterie quelques kilomètres plus loin, nous avons alors découvert une décharge au nom de BOUYER LEROUX (voir les photos, cliquez pour agrandir). Vous constaterez que l’arrêté préfectoral de cette décharge date de 1979 et qu’elle est toujours exploitée, alors que Colette BERTRAND, maire de Sommery avait indiqué lors du conseil municipal du 15 juillet 2015 que BOUYER LEROUX lui avait assuré ne plus pratiquer l’enfouissement de déchets. De cette manière, ils gagnent deux fois, à l’extraction et lors de la reconstitution des volumes… Il faudrait être naïf pour croire qu’un industriel abandonnerait un profit pour le remplacer par des coûts de remblayage avec des matériaux naturels.

Déchetterie de Bouyer Leroux à la Séguinière (49)
Décharge de Bouyer Leroux à la Séguinière (49), vue prise le 24 août 2015

En nous approchant sur la route, nous avons pu constater des odeurs nauséabondes de méthane et de décharge. Ces nuisances olfactives étaient tellement pénétrantes que l’on pouvait les sentir jusque dans l’habitacle de la voiture avec les fenêtres fermées. IMPORTANT !! Ces odeurs étaient extrêmement importantes, malgré les vents très violents qui régnaient et les précipitations de pluie ayant précédé ce jour là (conditions climatiques vérifiables auprès des services météorologiques).

L’exploitation dure encore 36 ans après l’arrêté préfectoral initial l’autorisant. Cela veut dire que nous aurions d’abord des dizaines d’années de pollution visuelle (sans compter les autres nuisances pour la faune et flore…) et pour finir des dizaines d’années de nuisances olfactives sans compter les risques supplémentaires pour les nappes phréatiques. Chacun sait que les citoyens ne sont pas toujours suffisamment disciplinés pour ne pas jeter ici et là des piles électriques ou des produits dangereux et toxiques dans leurs poubelles ménagères… C’est cet avenir là que vous souhaitez pour notre région et vos enfants et petits enfants ?

Déchets et oiseaux sur la déchetterie de Bouyer Leroux à la Séguinière (49)
Déchets et oiseaux sur la décharge de Bouyer Leroux à la Séguinière (49), vue prise le 24 août 2015

Léo Kouper le célèbre affichiste donne son opinion

Léo Kouper avec son affiche pour NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY
Léo Kouper avec son œuvre

Le célèbre Léo Kouper, affichiste, ne cache pas son opposition en offrant une affiche choc à l’association NON AUX CARRIÈRES ET BRIQUETERIES EN BRAY. Téléchargez-là au format A3 ou au format A4 dès maintenant afin que vous aussi puissiez afficher votre opposition. Encore un grand MERCI à Monsieur Kouper.

Le maire de Sommery suggère aux membres du conseil de passer sous silence ?

Lors de la réunion publique, organisée le 17 juillet par et dans la Mairie de Sainte Geneviève en Bray au sujet du projet de multiples carrières en création, il a été évoqué que Madame BERTRAND, Maire de Sommery, aurait suggéré aux membres de son conseil municipal de ne pas communiquer sur un éventuel projet de carrière ou d’usine à Sommery et de garder le silence vis à vis de la population.

Plusieurs membres du conseil municipal de  Sommery étaient présents lors de cette réunion publique à Sainte Geneviève en Bray et AUCUN n’a contesté ces dires.

Le conseil municipal de Sommery déstabilisé

Lors du conseil municipal du 15 juillet 2015, de multiples intervenants dans le public ont posé la question aux membres du conseil et au maire : « Quel est l’intérêt de la commune dans la réalisation de carrières et d’une briqueterie et les membres du conseil municipal ont-ils un intérêt personnel dans l’affaire ? » Tout d’abord c’était le silence total et il a fallu revenir plusieurs fois sur la question pour que le maire de Sommery, Colette Bertrand, lâche « une trentaine d’emplois ».

Il faut savoir que le conseil municipal de Sommery avait été approché par la société BOUYER LEROUX au préalable et qu’elle avait invité les membres à visiter l’usine à Cholet ainsi que des carrières. Un des points de l’ordre du jour était d’ailleurs le récit de cette visite par différents membres du conseil.